Bring Me The Horizon fait partie de ces groupes que l’on adore ou que l’on déteste. Blanc ou noir. Pas de place pour le gris.
Pourtant, il fait aussi partie des groupes qui arrivent à séduire de nouveaux fans à chaque nouvel album. En 11 ans de carrière, les ados de BMTH sont devenus des adultes, modifiant et adaptant leur musique au fil du temps, notamment avec l’arrivée de Jordan Fish qui leur a apporté la touche électro qui leur manquait.
À l’origine du groupe de Shefflied, Oli Sykes, trublion du rock et enfant d’Internet. À 21 ans, il lance sa marque « Drop Dead Clothing » qui rencontre un succès incroyable dans le monde entier notamment grâce au sweat « Cats and Bats », inspiré de la culture Internet.
Oli est aussi fermement engagé contre la cruauté envers les animaux. Il est devenu végétarien après avoir vu un documentaire sur le site de PETA. Même si les mecs de Shefflied jouent les bad boys recouverts de tatouages au comportement souvent bordeline, ils n’en restent pas moins des grands gamins. Le nom du groupe viendrait d’un pirate, Jack Sparrow pour les intimes. A la fin du premier volet des Pirates des Caraibes, il dit « Now… bring me that horizon ». Bring Me The Horizon n’a changé qu’un mot et le tour était joué. Un horizon que le groupe s’est efforcé d’atteindre au fil des années et que leur dernier album, « That’s The Spirit », toucherait presque.
Sarah Koskievic
Grande Scène
sam. 27 août, 18:45 > 19:45
Photo: © DR