Evoquer un concert des Black Lips, c’est repenser à des scènes de chaos et d’euphorie, de scandales et d’éclats de rire.
Bref, un joyeux bazar dont ils ont le secret. Dans la scène garage américaine, ces sauvageons imprévisibles ne brillent pas que pendant leurs shows, qui se succèdent à un rythme effréné sans jamais se ressembler. Ils enchaînent les albums depuis le début des années 2000 en gardant le grain de folie et le culot qui leur vont si bien.
Sur Satan’s Graffiti or God’s Art?, leur huitième album sorti début mai, ils s’entourent des talents de producteur de Sean Lennon, des chœurs de Yoko Ono et de deux nouveaux musiciens pour foncer tête baissée, sans casque ni frein, sur dix-huit chansons qui ressuscitent le son crasseux et incisif de leurs origines.
Les âmes sensibles sont prévenues.
En attendant leur venue à Rock en Seine, le groupe fera une apparition dans le très attendu nouveau film de l’immense Terrence Malick. Intitulé Song To Song et dans les salles le 12 juillet, le long métrage verra se côtoyer Patti Smith, Iggy Pop, John Lydon, Florence Welch et Ryan Gosling, Nathalie Portman et Michael Fassbender. Que du beau monde réuni au Texas et entre autres au festival South By Southwest, où le cinéaste avait posé sa caméra l’année dernière.
Bonne nouvelle, les Black Lips seront également de la partie.