Elle s’appelle Ellie Rowsell, blonde au charisme dévastateur, et elle incarne la relève du rock au féminin. Chez Wolf Alice, c’est une fille qui joue le loup dans la bergerie, accompagnée par trois musiciens aux influences variées – shoegaze, grunge, dream pop…
Déjà remarqué sur son premier album débridé en 2015, le quatuor londonien a fait un retour fracassant en septembre dernier avec Visions of a Life, un deuxième album palpitant, avec le fantasque Justin Meldal-Johnsen (bassiste de Beck, entre autres) dans le rôle du producteur.
Cette année, Wolf Alice est en tournée aux quatre coins du monde, invités par des groupes de choc pour assurer leurs premières parties (Foo Fighters, Queens of the Stone Age, The Big Pink). Leur passage à Rock en Seine sera l’une des rares occasions de voir en France ces Anglais très demandés.
Mais au fait, d’où vient ce nom, Wolf Alice ?
Angela Carter, décédée en 1992 à l’âge de 51 ans à Londres, était une romancière et journaliste anglaise, connue pour ses œuvres de réalisme magique féministe. L’une de ses nouvelles, intitulée Wolf-Alice et publiée en 1979 dans le recueil The Bloody Chamber, raconte l’histoire d’un enfant sauvage qui refuse le conformisme. Une oeuvre qui inspira donc le groupe, qui décida de se baptiser ainsi.
Wolf Alice, et tant d’autres, seront présents au festival Rock en Seine, les 24/25/26 août 2018 au Domaine National de Saint Cloud, aux portes de Paris.