Les vacances touchent à leur fin, la rentrée se fait ressentir depuis les pubs dans le métro jusqu’aux rayons du Franprix local.
Encore un été qui a filé à toute vitesse. Mais il reste encore quelques jours, dont le fameux, crucial, stratégique dernier weekend d’août. La question est donc simple : que faire durant ce weekend déterminant ? Pour les franciliens, deux options majeures s’imposent : 3 jours à Disneyland Paris ou 3 jours à Rock en Seine. Autrement dit, un choix cornélien, tant l’enjeu est important (rappelez-vous, c’est LE dernier weekend des vacances après tout).
Pour vous aider dans votre choix capital, nous avons fait appel au Professeur Abronzius (de l’Université de Koenigsberg), un éminent sociologue-psychologue spécialisé dans la psychologie de comptoir (de bars et de cafés réunis).
Bonjour Professeur. Si je vous dis Disneyland Paris ou Rock en Seine, que me dites-vous ?
« Je vous dis « blanc bonnet ou bonnet blanc », comme on disait autrefois. Deux endroits de divertissement situés aux portes de Paris et accessibles par le réseau RATP, qui s’adressent aux enfants de 7 à 77 ans avides d’émotions fortes… »
D’où notre embarras… Comment choisir entre les deux ?
« Pour commencer, je vous dirai que, selon ma théorie dite du « complexe de Zorro », nous avons tous besoin de héros pour rêver et nous évader. Chez Disney, vous aurez Aladdin et Arielle la petite Sirène, c’est-à-dire des jeunes gens bien sous tous rapports, fréquentables et que l’on inviterait volontiers chez belle maman. Chez Rock en Seine, vous aurez Iggy Pop et Peaches, deux héros d’un autre genre quelque peu extravagants et que, personnellement, je n’inviterais pas chez Gertrude, ma belle maman ».
Le choix reposerait donc sur ses rapports avec sa belle-mère ?
« Pas seulement. Tout être normalement constitué a des besoins physiologiques, de sécurité, mais aussi de ce que j’appelle dans mon pamphlet « Galactiquement vôtre » de mise en orbite. Disney propose pour cela le manège Space Mountain, que je n’ai jamais essayé de peur de perdre mon dentier. Rock en Seine propose cinq scènes ainsi qu’un dancing pour une mise en orbite musicale. Il s’agit donc de savoir ce que l’on recherche : un frisson de quelques secondes dans le noir, ou des heures et des heures de musique live sous le ciel parisien ».
Et pour les familles avec enfants, que préconisez-vous ?
« Pour les enfants, difficile de battre les marionnettes qui font « la la la, la laaa » du manège « It’s a small world ». J’ai testé avec ma nièce Cunégonde, qui depuis fredonne toujours cet air, à mon grand désespoir. Je vais donc l’emmener cette année au Mini Rock en Seine, au cours duquel elle pourra, je l’espère, développer son ouïe et découvrir des musiques – et ainsi fredonner autre chose que ce maudit « la la la, la laaaa » ».
Merci professeur.
Fred Porte.