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Grouplove : "Jouer à Paris, on attendait ça avec impatience"

25 Août 2017
Grouplove : "Jouer à Paris, on attendait ça avec impatience"

All you need is (Group)love.

Révélés en 2010 par un maxi frôlant la perfection, ces Américains ont tout de suite mis la barre très haut. En guise de cartes de visite, leurs premiers morceaux nous ont fait découvrir un groupe mixte très fréquentable, cool sans effort, qui jouait une indie-pop fêtarde et enjouée.

 

 

Sept ans ont passé, mais l’énergie de ces cinq Californiens ne faiblit pas, comme on a pu le constater en septembre dernier sur leur dernier album en date, Big Mess.

 

Quelques heures avant leur concert, rencontre avec le groupe. Qui parle d’une seule voix.

 

« Il arrive, quand on joue aux Etats-Unis, qu’on ne sache pas toujours dans quelle ville on se trouve quand on se réveille. Mais pas en Europe, et sûrement pas à Paris. Quand on est à Paris, on le sait, on attend cela depuis des semaines. Merci pour l’orage ce matin d’ailleurs. Sur cette tournée, on essaye de se prendre un peu de temps pour visiter ».

Les interviews, ça vous gonfle ?

« Ce n’est pas ce qu’on préfère, mais on trouve cela merveilleux que des gens s’intéressent à notre musique. Et donner des interviews, c’est bon signe, cela veut dire que les gens s’intéressent à nous. Ce serait mauvais signe de ne rien avoir d’inscrit au planning promo ».

Parlez-moi du titre de votre album, Big Mess.

« On revenait de tournée, on avait passé des mois sur la route, notre maison était en bordel, on ne savait plus où étaient nos amis. Bref, nous étions complètement perdus. Ce titre parle de ça, de ce gros bordel dans nos têtes et dans nos vies. Et évidemment, on pense aux Etats-Unis, qui sont également un gros bordel en ce moment. De tout ce chaos est né le disque ».

 

 

Vous composez comment ?

« En bordel aussi (rires). Il n’y a pas de bonne façon de faire. On écrit des textes, des mélodies, des riffs… Et on fait le tri après, en essayant de ne pas nous répéter. Quand on a le sentiment d’avoir déjà écrit cette chanson, on la jette. Plusieurs titres ne sont d’ailleurs pas présents sur l’album à cause de cela. Quand cela arrive, qu’on se sent bloqué, une seule solution. Il faut juste écrire plus de chansons. On en a d’ailleurs écrit deux en tournée. Deux inédits qu’on jouera ce soir ».

Vous pensez au live en composant ?

« Non, pas spécialement, mais quand on accouche d’une bonne mélodie, on ressent une certaine excitation, on a plus que hâte de la jouer ».

La scène justement, ça vous arrive de ne pas avoir l’envie ?

« Non. Quand tu as eu un boulot normal, tu sais que le fait de jouer tous les soirs n’est pas un boulot normal ».

Votre musique, vous l’aimez ?

« Whoah ! Bonne question. J’aime la connexion qu’elle crée, j’aime voir les gens réagir dans la foule, j’aime qu’elles aient une seconde vie sur scène. Je n’aime pas spécialement notre musique, mais je suis fier du parcours réalisé, et c’est le plus important ».

Propos recueillis par Nico Prat

SCÈNE DU BOSQUET
ven. 25 août, 19:55 > 20:45