Human Eyes : « Ce groupe est un moyen de parler de la société, à travers nos yeux »

Union du métal death et progressif, voici Human Eyes. Fondé par des musiciens passionnés, Human Eyes tente toujours de repousser les limites du genre. Riffs puissants, batterie énervée et growls s’allient pour créer des compositions à l’image du groupe. Regard porté sur le monde, le groupe tente toujours d’allier des textes introspectifs aux sons de la septième corde pour plaire au public.

Préparez-vous à être transporté dans un univers où la beauté et la brutalité se rencontrent, et où la communion avec le public est le mot d’ordre.

Rencontre. 

J’aimerais qu’on revienne sur la naissance de « Human Eyes », racontez nous tout, on veut tout savoir ! 

Ilian : On se connait depuis un paquet de temps. Avec Nino, on se connait depuis 12 ans ! 

Nino :  On a commencé en 2019. Au début, on était vraiment un groupe de reprises. Il y avait vraiment aucune composition. Et rapidement, on s’est dit : « allez, on va composer, il est temps de faire nos trucs ». 

Ilian : On est parti une semaine en vacances ensemble pour composer. Pendant une semaine on n’a fait que ça. Et ça a donné les premières démo, qui étaient nulles ! Mais elles étaient là !
Puis notre ancien batteur est parti, Titouan est arrivé pour le remplacer. 

Titouan : J’ai pris le relai. Puis très vite, on s’est rendu compte que ça marchait entre nous. C’est comme ça que que ça s’est fait. 

Et ce nom, « Human Eyes »… De quel œil on parle ?

Nino : Déjà, il y a un jeu de mot avec le verbe « humanize », humaniser en anglais. Bon, tout le monde ne le comprend pas ! Puis les yeux parce que ce groupe c’est un moyen de parler de la société, à travers nos yeux. Nos textes parlent aussi beaucoup d’introspection donc c’est l’oeil interne qui exprime qui je suis, qui vois qui je suis. Dans le métal, généralement, il y a beaucoup de textes en rapport avec la société, le comportement humain, donc ce nom c’est aussi pour dire ce qu’on fait, ce qu’on raconte. C’est qui on est finalement. 

Quand on fait de la musique à 4, comment trouve-t-on l’endroit où tout le monde est d’accord avec la musique que l’on fait ? 

Ilian : Déjà, humainement, on s’entend très bien. On est amis donc dans la musique, il y a une alchimie qui marche, qui est là. 

Victor : Le dénominateur commun c’est le métal. Musicalement, on s’entend bien sur ce qu’on écoute et sur ce qu’on veut faire comme musique.

Nino : Mais on est pas 100% d’accord ! Et c’est justement ça qui rend le truc intéressant. C’est ça qui fait fleurir le groupe. 

Ilian : En termes d’influences, on ne vient pas forcément du même milieu, du même monde musical, mais justement on a trouvé un endroit, le groupe, où nos influences se mélangent. Chacun a un regard différent sur la musique et c’est ça qui est intéressant. 

Pour finir, je vais vous poser une colle. Quel mot, selon vous, représente le mieux « Human Eyes » ? 

Nino : Le futur !

Ilian : Travail acharné… Ça fait deux mots, désolé ! 

Victor : Identification.

Propos recueillis par Léa Campistron

Crédits photos : Zélie Noreda