Cet endroit silencieusement bruyant.
Comme chaque année, Rock en Seine investit le domaine de Saint Cloud le temps d’un week-end. Un moment unique dans un lieu unique, la rencontre entre l’esprit rock & roll et le jardin à la française, deux univers diamétralement opposés.
Une tension que nous avons voulu retranscrire au travers d’un univers faisant la part belle aux instincts naturels : les créatures aquatiques viennent confronter leur animalité à celle des créatures terrestres. Une ambiance sauvage teintée de mystère, ne répondant à aucune loi, faisant écho au côté primal de la musique rock.
Dans l’univers graphique de l’édition 2015, le végétal a une place importante et se traduit de différentes manières. Différentes formes de feuilles, différents traitements pour représenter la nature dans sa diversité (aplats de couleur ou mise en abîme végétale pour encore plus de richesse).
L’eau— métaphoriquement la Seine — est simplement représentée par des vagues stylisées, discrète mais tout de même présente.
L’univers animal vient quant à lui se poser de manière plus primaire, plus sauvage,
à l’image des animaux qui gouvernent la jungle. On assiste alors à une opposition de personnages plus féroces les uns que les autres. Des animaux terriens et marins en pleine confrontation.
Des duels qui se traduisent dans le traité choisi : du filaire en opposition à des aplats.
Différents combats dans une même jungle, différents artistes dans un même festival, Rock en Seine.