Des beats implacables, des synthés rêches et une envie d’en découdre là, tout de suite : bienvenue dans le monde de Bracco, duo parisien qui fait un braquage dans la scène dark wave de la capitale.
Signés chez l’irréprochable label indépendant Born Bad, Baptiste et Loren en sont déjà à leur deuxième album, Dromonia, conçu en résidence à La Station – Gare des Mines, puis enregistré au studio La Seine et enfin sorti en fin d’année dernière.
Entre post-punk lancinant et techno sombre, leur musique nous saisit autant en studio que sur scène.
Revendiquant haut et fort son amour pour DAF, Suicide, Throbbing Gristle et autres Psychic TV, Bracco débarque avec fracas dans cet arbre généalogique aux branches tortueuses.
Bracco, sur scène, c’est Loren, qui se tient bien occupé, baguettes en main, devant un assortiment de machines et de synthés.
Et c’est Baptiste, guitare au cou, qui chante avec la conviction rare de ceux qui se rentrent le micro dans la bouche pour que les mots sortent mieux. S’être bousillé la rétine sur les VHS des Cramps doit aider. Son bagage garage (Los VV’s) informe le jeu de gratte âpre et précis.
Baptiste gère la verticalité, Loren l’espace et les horizontales : ça érige solide même si c’est technique schlag, visseuses et bois de palette, on sent qu’ils visent haut.
Fort d’un live abrasif pour les cœurs et cerveaux, le groupe s’est aussi produit un peu partout en Europe (Pologne, Suisse, Lituanie, Allemagne, Belgique, Italie), quatre tournées européenne à leur actif.
Bracco sera à Rock en Seine le vendredi 25 août, et vous ne voulez pas rater cela !!!!