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Les belles histoires de Météo Mirage

24 Août 2019
Les belles histoires de Météo Mirage

« On raconte des histoires en français. » C’est ainsi que Max Beucher et Alexis Cartus définissent leur groupe Météo Mirage. Du coup, on a eu envie qu’ils nous racontent des histoires en interview…

Des histoires en français

Max Beucher : C’est le moteur, ce qui a amené à la création du groupe. Cela faisait un bout de temps qu’avec divers projets, on écrivait et on jouait. L’idée avec Météo Mirage, c’était de trouver un moyen de faire ces chansons en français, de trouver un fil narratif et d’aller un peu plus loin que simplement jouer nos morceaux. On voulait développer un univers, avec nos personnages, même si parfois cela se cache dans les tierces lignes.

Alexis Cartus : Ce n’est pas théâtral non plus. Il y a des phases parlées et des liens tissés entre les morceaux.

L’histoire du groupe

Max Beucher : Au départ, c’est nous deux. On se connaît depuis le collège. Comme tout le monde, on a commencé à faire des morceaux dans notre chambre. On a rencontré des gens sur la route avec lesquels on a joué, puis arrêté de jouer… Météo Mirage est apparu quand on a réussi à cibler ce qu’on avait vraiment envie de faire. On a réuni une équipe de gens qu’on avait rencontrés au fil du temps. Mais c’est vraiment un projet qui est né après avoir beaucoup joué dans diverses formations et essayé pleins de choses.

Alexis Cartus : Cela va faire deux ans en octobre.

L’histoire derrière le nom Météo Mirage

Alexis Cartus : On était partis sur l’idée d’un objet impossible. Météo Mirage représente des contours irréguliers, un impossible. C’est quelque chose qui est très difficile à cerner. Le « Mirage » nous semblait ainsi idéal. « Météo », ça nous faisait marrer parce que c’est aussi quelque chose que tout le monde essaie de contrôler, de capter et qui, à chaque fois ou presque, te joue des tours. Ce nom nous permet aussi d’avoir plusieurs identités, plusieurs facettes.

La plus belle histoire qu’on vous ait racontée en musique

Max Beucher : Renaud ! Chacune de ses chansons est un court-métrage. Quand j’écoutais ça gamin, c’est comme si je mettais une K7 avec des histoires.

Alexis Cartus : Pink Floyd avec The Wall. Ce n’est pas uniquement une histoire musicale puisqu’il existe un film. Je l’ai regardé des dizaines et des dizaines de fois.

Comment naissent les histoires de Météo Mirage ?

Max Beucher : Pour Pacifique, notre premier EP, le point de départ est une rupture amoureuse. Chaque morceau qu’on a essayé de créer sont des sortes de tableaux des émotions qui en découlent : de la rupture à l’auto-destruction, en passant par l’errance et la reconstruction. Ce qui est marrant, c’est qu’on est arrivé à cet EP. Aujourd’hui on est en train de construire la suite. Le but ce n’est pas que ce soit narratif comme un livre ou une BD, mais c’est ce qui nous inspire. On est en train de bosser autour de l’idée du désert, des grandes étendues, de la reconstruction et de la redécouverte.

Le meilleur contexte pour écouter vos histoires : sous un plaid, dans une voiture… ?

Max Beucher : Dans une bagnole, à l’arrêt, sous la pluie.

L’histoire racontée dans Pacifique, c’est quoi ?

Max Beucher : Une part de vie que l’on a essayé de rendre universelle. Une petite histoire personnelle permet de passer en revue des états que tout le monde connaît. On a essaye de jouer avec ça, ces images un peu fortes, sur lesquelles on peut construire des terrains imagés.

Une histoire existante que vous aimeriez mettre en musique ?

Max Beucher : Moi, ça me ferait marrer de faire quelque chose autour de ces bluesmen qui étaient aussi des sortes d’aventuriers de la musique. Faire quelque chose qui ne soit pas blues mais qui raconte cette traversée de divers états américains, un voyage aussi spirituel. C’est une histoire qui me passionne vraiment.*

Le prochain chapitre de votre histoire ?

Alexis Cartus : On travaille donc sur un second EP autour de la thématique du désert. Actuellement on travaille sur pleins de chansons, que l’on va retravailler.

Max Beucher : Pour nous, le désert est une pure notion. C’est l’idée de la page blanche.

Alexis Cartus : Et cela évoque pleins de choses.

Propos recueillis par Thomas Destouches