La grande nouveauté de Rock en Seine, cette année, c’était le Dancing. Le Dancing a proposé, à toute heure, des cours, des démonstrations par des danseurs professionnels, mais aussi des animations par les Retards girls. Plusieurs DJs sont venu faire danser le soir.
On a demandé aux festivaliers leurs souvenirs fous du Dancing.
Julia : Le 1er jour, le vendredi, j’ai été prendre des cours de voguing. J’ai beaucoup aimé la Mona Dance Team qui animait le cours avec beaucoup d’énergie et d’humour. Ils se sont parfaitement adaptés au fait que la plupart des participants étaient des débutants, en nous montrant les pas de base et surtout en nous transmettant l’esprit du voguing, du wacking et du posing : c’est avant tout une question d’attitude et de confiance en soi, ne serait-ce que quand il s’agit de marcher. Ce sont des danses très politiques et « empowering » au départ, et ils nous ont bien expliqué ça, et toujours avec beaucoup d’humour. C’était une super expérience.
Benjamin : En fin d’après-midi, le samedi, il y avait un cours de danse rock, sur le Dancing. Je ne sais pas trop à quoi je m’attendais, mais l’idée me plaisait. Nous sommes arrivés pendant un cours de twist et ma pote c’est directement prise au jeu. Dix secondes plus tard, la bretelle de sa combinaison a lâché et on a du s’arrêter. C’est super dangereux le twist, on ne se rend pas compte ! Dommage, j’aurais bien continué. J’ai aussi assisté à un quart d’heure américain d’une terrifiante inefficacité.
Camille : Samedi soir, entre deux concerts, on a été faire un tour sur le Dancing avec mes copains. On est tombé sur le DJ Set de Chloé, qui passait de la minimale à ce moment là. On commence à danser, même si je ne sais pas vraiment comment on est supposés danser sur de la minimale, quand soudain un dinosaure arrive. Tu vois, un mec a juste débarqué dans un déguisement de dinosaure et il a twerké. Et c’était beau.
Thomas : Le vendredi, le premier jour, nous étions tous tellement contents de nous retrouver qu’on a bu, beaucoup et vite. Vers 20h, j’ai voulu me poser vers le Dancing. Je me suis retrouvé devant une bande de jeunes en pleine chorégraphie, style Madonna époque Vogue. Ça dansait bien et ça rigolait beaucoup. L’alcool aidant, j’ai trouvé ça beau et décadent. Je suis resté à les regarder pendant au moins une heure. J’ai même manqué le début de Clutch. J’y suis retourné après, un peu avant la fin : l’ambiance y était toujours excellente (et bien éméchée). Une sorte de défouloire dansant, avec des gens de tous les niveaux, réunis par la même envie de faire la fête. J’ai fini par les rejoindre.
Propos recueillis par Sarah Koskievic
Si vous aussi vous avez testé le Dancing pendant Rock en Seine, faites nous part de vos impressions sur le compte Twitter du festival @rockenseine