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Post Malone, plus rock qu'il n'y paraît

08 Août 2018
Post Malone, plus rock qu'il n'y paraît

En septembre dernier, Post Malone a pulvérisé le record de streaming sur Apple Music grâce au single Rockstar, en collaboration avec son copain 21 Savage.

Cette chanson a atteint 25 millions de streams en une semaine, se propulsant au passage en tête des charts américains et britanniques. C’était là le premier extrait de son nouvel album, Beerbongs & Bentley.

Post Malone, rock star ? Oui.

De son vrai nom Austin Richard Post, le musicien, élevé au Texas, est le fils d’un père DJ à ses heures perdues, qui lui inculque l’amour de Bob Dylan et des mélodies. D’ailleurs, Austin se tourne très vite vers la guitare, et se gave de heavy metal. En 2010, il passe une audition pour rejoindre le groupe Crown The Empire. Sans succès : une corde lâche pendant l’audition.

Fan de Guitar Hero, il poursuit dans cette voie, passe quelques disques dans des soirées emo (où l’on raconte qu’il était particulièrement fan de My Chemical Romance). Il gratte, sans cesse, avant de se tourner, lentement mais sûrement, vers le hip hop. Une transition plus difficile à négocier qu’il n’y paraît, comme il le raconte dans la vidéo ci-dessous, aux côtés de Snoop Dogg.

Puis, il découvre un logiciel, Audacity, avec lequel il enregistre sa première mixtape, Young and After Them Riches. L’histoire, celle du Post Malone que nous connaissons aujourd’hui, est en marche. Mais jamais, jamais il n’oublie ses premiers amours. Dylan, d’une part, dont il arbore fièrement un tatouage, tout en chantant les louanges de Subterranean Homesick Blues, chanson de 1965 qu’il considère comme le tout premier titre rap.  Mais aussi le grunge de Kurt Cobain, et la country. Un melting pot, ou plutôt un « melting pop » d’influences, très justement décrypté chez Clash Music.

Post Malone est rap, certes. Mais il est également rock. Non pas parce qu’il chante Rock Star, cela serait bien trop simple. Mais parce qu’il vient de là, qu’il s’en est nourri. Les cases, les étiquettes ? Très peu pour lui, très peu pour nous.

Rendez-vous le dimanche 26 août, sur la Scène de la Cascade.