En 1989, Ed Simons et Tom Rowlands ont formé leur groupe à Manchester, inspirés par la vitalité de la scène musicale de leur ville (la salle de l’Haçienda en tête).
Pionniers du mouvement big beat, un sous-genre de l’electro qu’ils ont porté au firmament avec Fatboy Slim et The Prodigy, les deux Anglais ont derrière eux plus de trente ans de carrière et une ribambelle de tubes inoxydables – notamment Hey Boy Hey Girl, nourri par la house, Block Rockin’ Beats, ou encore Let Forever Be et Setting Sun, tous deux chantés par Noel Gallagher.
Les Chemical Brothers font souvent appel à des voix extérieures, de Beck à Aurora. Leur dernier album en date, No Geography, date de 2019 et montre à quel point ce tandem perdure sur son trône, transformant ses shows hédonistes en grande célébration de toutes les musiques électroniques.
Au départ, les Chemical Brothers ont commencé à mixer dans un club appelé « Naked Under Leather » à l’arrière d’un pub en 1992, sous le pseudonyme de « The 237 Turbo Nutters » (du nom du numéro de leur maison située sur Dickenson Road à Manchester )
Puis, ils ont opté pour le nom The Dust Brothers. Sous ce nom, quelques singles ont même vu le jour, comme One Too Many Mornings et Chemical Beats qui apparaîtront plus tard sur leur premier album. Chemical Beats faisait également partie de la bande originale de la première édition de la série du jeux vidéo Wipeout .
Bref, une renommée grandissante qui ne plaisaient pas énormément à un autre duo : The Dust Brothers. Un duo de musique électronique américain formé de John King et Mike Simpson. Oui, ceux qui ont, entre autres, composé la musique de Fight Club de David Fincher.
Ils ont alors décidé de s’appeler eux-mêmes The Chemical Brothers d’après leur propre titre, Chemical Beats ». En juin 1995, ils ont sorti leur quatrième single, le premier sous leur nouvelle identité.
Le reste appartient à l’histoire. Une histoire qui se poursuit cet été à Rock en Seine.