Chaque année, fin août, Rock en Seine vous invite à la rencontre des plus belles découvertes musicales.
Mais les Avant Seine, c’est quoi exactement ? Et bien tout simplement le meilleur de la musique de demain, des artistes émergents qui squatteront sans nul doute vos iPods dans les semaines, les mois, les années à venir. Le dispositif a par exemple permis de révéler Therapie Taxi, Gracy Hopkins, Jeanne Added, Last Train, Jessica93, François & The Mountain Atlas et bien d’autres !
Le dispositif Avant Seine permet de braquer le projecteur sur 6 groupes de découverte (nationaux et franciliens) avec le soutien de la région Île-de-France, pour accompagner leur développement de carrière et les porter le plus loin possible.
Aujourd’hui, nous vous présentons Lord Esperanza et Terrenoire.
Passionné de littérature, il a choisi son pseudo en référence à Vendredi ou la vie sauvage : dans ce roman de l’écrivain français Michel Tournier, le héros nomme son île Speranza pour garder espoir. Ce Lord autoproclamé signe ses premiers textes alors qu’il n’est qu’au collège – son amour du hip-hop ne date pas d’hier.
Repéré grâce à ses vidéos sur YouTube, il a aujourd’hui plusieurs EP sous le coude et un album solo, Polaroïd, sorti en octobre dernier, où il s’entoure de quelques amis de passage (dont Roméo Elvis) pour frotter son flow puissant à d’autres artistes qui le touchent.
Rendez-vous est donc donné le vendredi 26 août, à 14h30 sur la Scène de l’Industrie.
Ce nouveau groupe français brandit fièrement ses origines dans son nom : Terrenoire, c’est le quartier de Saint-Etienne où ont grandi ces deux frères, Théo (production) et Raphaël (chant).
En avril dernier, ils sortent leur tout premier morceau, intitulé Le Silence, en se chargeant aussi de l’aspect vidéo. A mi-chemin entre chanson française poétique et musique électronique soignée, le duo intrigue immédiatement. Ils se décrivent alors à travers cette tirade : “Nous vivons quelque part entre notre enfance, notre présent et notre paradis. Nous faisons de la musique, tout le temps. Nous faisons des films. Nous tenons des journaux de bord pour nous souvenir du chemin parcouru.” Un mois plus tard, ils poursuivent leur route avec Allons Là-Bas : on part les rejoindre les yeux fermés.