Ouragan sonique et tornade scénique, Ty Segall est avant tout un grand amoureux de l’histoire du rock – Nirvana, T. Rex, les Kinks et Black Sabbath font partie de son panthéon.
Au lieu de rester englué dans ces références, l’espiègle Californien a l’excellente idée de les détourner pour revisiter à sa façon le glam, le garage ou le rock psychédélique. Ultra prolifique depuis ses débuts il y a bientôt dix ans, il enchaîne les sorties, en solo ou lors de ses innombrables collaborations (Fuzz, Gøggs…) au rythme d’un album par an, voire deux ou trois quand l’envie lui prend. Sur le dernier en date, épaulé par le grand producteur Steve Albini, il trouve l’équilibre parfait entre riffs ravageurs et mélodies percutantes : de quoi alimenter ses performances live d’une nouvelle dose d’euphorie et de fureur. Avis de tempête.
Musicien prolixe et hyperactif, Ty Segall ne s’arrête jamais. Petit passage en revue de ses nombreuses incarnations et collaborations.
FUZZ : Ty Segall est batteur au sein de ce groupe speed auteur de deux excellents albums sur le non moins excellent label In The Red Records.
THE TRADITIONAL FOOLS : l’un des plus vieux projets de Ty, le groupe a sorti un album surf pop en 2006, puis, dix ans plus tard, un recueil de vieilleries.
GØGGS : toujours sur In The Red Records, on vous recommande chaudement l’écoute de leur premier album paru l’année dernière. Ty Segall y joue de tous les instruments un peu partout.
WHITE FENCE : le projet de Tim Presley, qui a sorti sous ce nom pas moins de six albums, dont Hair, paru en 2012, sur lequel joue Ty Segall (qui a également mixé le dernier, For The Recently Found Innocent, sorti en 2014).
EPSILONS : l’un de ses premiers groupes, aux côtés du guitariste Charlie Moothart et du bassiste Mikal Cronin. Deux albums au compteur.