Ce n’est pas un secret, le selfie fait partie de notre quotidien.
C’est souvent le début d’un (plus ou moins long) voyage virtuel sur les réseaux sociaux que vous serez certainement nombreux à entreprendre cette année à Rock en Seine en capturant des instants précieux (n’oubliez pas de les partager – #rockenseine #letsdance #Res16).
Nous avons demandé à notre éminent psychologue-sociologue, le Professeur Abronzius (de l’Université de Koenigsberg) de répondre à nos questions afin de comprendre ce véritable phénomène.
Bonjour Professeur. Que pensez-vous du selfie ?
« Je pense que le selfie est un composant à part entière des réseaux sociaux, où l’on devient alors notre propre « attaché de presse », et où, au lieu de communiqués de presse, on diffuse un flux plus ou moins continu d’informations nous concernant que ce soit par écrit ou de manière visuelle, grâce au selfie. De mon temps, nous n’avions pas tous les Facebook et Instagram, alors pas de selfie – le seul réseau social était le bar-tabac de Koenigsberg ».
Quels conseils donneriez-vous à ceux qui veulent réussir leur selfie ?
« Dans le tome 2 de ma trilogie « L’Ail et le Cornichon » dans laquelle j’étudie les rapports entre les entités qui ont un lien de causalité entre elles, j’explique que dans bien des situations il y un sujet actif et passif et que le succès de ladite situation repose sur l’alchimie des deux entités. Dans le cas du selfie, vous avez un preneur et un ou plusieurs poseurs – le preneur étant lui-même, par définition, un poseur, l’équation se complique car la limite entre les fonctions de chacun devient floue. Il est alors essentiel que preneur et poseur(s) fassent preuve d’empathie, et même de sympathie pour réussir le selfie ».
C’est-à-dire ?
« Et bien pour simplifier, il faut savoir apprécier sa propre personne (et celle des autres poseurs éventuels) dans le sens le plus naturel du terme. Ne pas chercher ce qui ne va pas, ne pas chercher à trop se mettre en valeur. Sinon on risque ce que j’appelle « le syndrome de Kardashian » : à trop vouloir en faire devant l’objectif, le résultat devient fade et sans intérêt ».
Et alors, comment prendre le selfie parfait à Rock en Seine ?
« Je ne saurais répondre à cette question tant elle est subjective. En revanche, je peux donner quelques pistes. Tout d’abord, je déconseillerais le selfie stick, qui va à l’encontre de l’essence même du selfie qui comme son nom l’indique doit être pris des propres mains du preneur/poseur. De plus, un accident de selfie stick est vite arrivé (voir la gazette Koenigsbourgeoise datée du 16 aout « Deux jeunes Koenigsbourgeois jouent avec leurs selfie sticks, un taureau s’en mêle : un blessé léger»). A Rock en Seine, où il est question de musique, de partage et de plaisir, le selfie est totalement légitime. Il y a plusieurs endroits stratégiques à Rock en Seine pour réussir au mieux son selfie, tant le cadre bucolique du Domaine National de St Cloud se prête au jeu. Le festival offre aussi un large panel de lumière, du soleil de plomb de l’après-midi à la nuit étoilée, en passant par le crépuscule et bien sur les lumières colorées des spotlights. Tout est donc réuni pour prendre un bon selfie – il ne manque plus que des beaux sourires, et le tour est joué ».
Alors à vous de jouer! Et n’oubliez pas de partager vos selfies avec les hashtags #Rockenseine #Res16 #Letsdance
Fred Porte