
CHEST. en concert à Rock en Seine
En février, leur premier EP, All Good Things End, a pris par surprise la scène post-punk parisienne. Les cinq musiciens de Chest. (un Franco-Britannique, également chanteur du groupe Purrs, et quatre Français qui se sont rencontrés au Supersonic) ont montré par la même occasion qu’ils étaient tout à fait capables de rivaliser avec The Murder Capital, Idles ou Ditz, leurs probables modèles, en catégorie noise. Honneur rare : le NME les a même sélectionnés dans leur liste des 100 artistes à surveiller en 2025. C’est chose faite. On se régale devant ces morceaux qui tonnent et qui râlent, comme un parfait exutoire pour relâcher la pression dans un océan de cris de rage, de riffs en lambeaux et de rythmes qui nous atteignent en plein torse (mot qui, en anglais, se traduit justement par « chest »).