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The Jacques : "nous sommes un groupe de scène, c’est une évidence"

18 Sep 2017
The Jacques : "nous sommes un groupe de scène, c’est une évidence"

En 2014, à peine quelques mois après la formation de leur groupe, The Jacques ont mis la barre très haut en assurant la première partie des Libertines à Hyde Park.

C’est d’ailleurs le batteur de ces derniers, Gary Powell, qui les a signés sur son propre label pour sortir leur tout premier EP, Pretty DJ. Depuis ce parrainage de choc, The Jacques ont continué leur chemin en multipliant les concerts et les festivals. Leur chant goguenard reflète leur jeune âge, mais ces quatre garnements de Bristol savent aussi écrire des remarques pertinentes sur l’Angleterre d’aujourd’hui.

 

 

Leur musique s’inscrit dans la lignée directe du duo Doherty/Barât et va aussi puiser dans la grande tradition des guitares anglaises aussi acérées que tendres, de The Jam à Blur. (The) Jacques a dit : tous en scène !

 

“On n’en peux plus des questions sur Gary Powell. C’est un mec super, mais on n’a rien à dire de spécial sur lui. Il est cool, c’est tout”.

Comment se passe la tournée ?

“On ne fait que des concerts à droite à gauche, donc pour le moment, ça se passe bien. C’est encore gérable. On ne sait pas trop ce qu’il nous arrive, en vrai. On se sent dans le contrôle, mais on cherche en permanence le juste milieu : ne pas se perdre, ne pas faire n’importe quoi, et en même temps, profiter. Nous ne sommes pas des control freaks”.

Pareil pour la musique ?

“On enregistre, on va vite, on ne se mets aucune pression. On ne veut pas sonner… Enfin, on veut éviter certaines choses. La plupart du temps, nous sommes d’accord sur ce que nous voulons faire. Et la plupart du temps, en studio, cela se passe bien. On essaye un tas de trucs, particulièrement sur scène. On essaye de faire grossir notre son. Nous sommes un groupe de scène, c’est une évidence. Et nos chansons naissent aussi naturellement qu’un bon concert. On ne sait pas trop d’où elles viennent”.

 

 

Et vous ne savez pas où elles vont non plus.

“Une fois que nos chansons sortent, on ne s’en soucie plus. Disons que c’est une question complexe… Est-ce que nos chansons nous appartiennent encore une fois qu’elles sortent ? Disons que tu ne peux pas faire comme si tes textes n’allaient pas être à la portée de tous, lisible par tous. On ne souhaite rien dire que nous pourrions regretter. Mais nous n’y pensons pas chaque jour, à chaque minute non plus. Cela n’affecte pas la composition”.

Vous écoutez quoi en ce moment ?

“Pas notre musique en tout cas. Mes goûts sont finalement très éloignés de ce que je fais”.

Par exemple ?

“Si tu savais (rires)”.

Propos recueillis par Nico Prat